Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Oofushi Koï Farm pour une sélection de Kohaku et Showa.
Les kohaku de cet éleveur sont très qualitatifs. Certains sujets présentés sont juste énormes.
Cette fois ci je reste raisonnable. Il faut que je tempère un peu si je veux pouvoir faire encore de beaux achats quand les opportunités se présentent.
Je vais sélectionner 3 koï.
Deux kohaku, un premier qui taille bien, beau patern, tête bien blanche, pectorales « nickel ».
Le deuxième est un peu plus petit, mais le patern est équilibré. Un béni qualitatif chez les deux.
Puis je sélectionne un showa en devenir.
Le béni est intense, il sera très équilibré une fois le patern entièrement fixé.
Pour cet éleveur, nous avons terminé.
Un saut de puce et nous voilà chez Marusei. Le parking est blindé de voitures…. Il y a du monde déjà dans les serres….
Le bâtiment est gigantesque ! Les bassins sont chargés à bloc !
Mais beaucoup de koï de qualité moyenne à basse, les quelques belles sont assez chères.
Un bassin de Ginrin Chagoi attire mon attention. Mais les tarifs sont bien trop élevés à mon goût et je renonce à en prendre ici. J’espère que je ne le regretterais pas car j’en ai besoin d’au moins 4 ou 5.
Je jette un coup d’oeil dans des bassins intermédiaires en tarif, et le tri commence, je garde le meilleur avec l’aide de David. Pas évident, avec l’épuisette il faut « pousser » les koï qui s’agglutinent dans les coins et les plus fortes ou les plus malignes se cachent dans le fond.
Après un bon moment de pêche, nous faisons un premier tri dans le bol.
Puis je constate que je n’en ferais qu’un, et il y a un koï de trop pour faire une caisse. Dilemme quand ce qui reste me satisfait. Après un bon moment d’hésitation je finis par remettre à l’eau celui qui me semble le moins prometteur.
Il est midi nous attaquons la pause repas.
Encore quelques variétés manquent donc nous rattaquons assez tôt.
Sur la route nous faisons un arrêt chez Suda, les kin ki utsuri sont beaux mais trop chers cette année.
La journée n’est pas terminée donc nous tentons notre chance chez Maruhiro.
Nous y sommes allés il y a quelques jours, et nous savions qu’il y avait des Ginrin Chagoï dans les bassins, je pensais en trouver facilement un peu partout, et bien retour à la case départ.
Nous entamons là encore une pêche très ciblée. Quelques Chagoï font l’affaire, et dans la lancée 2 bols sont fait, chacun une taille de koï différent.
Nous terminons la journée plus tôt car les éleveurs nous ont invité à manger avec eux au restaurant, et la soirée sera entièrement dédiée à ce moment de partage et de Karaoké !
Mais avant nous faisons une pause dans un shop local pour acheter des épuisettes PRO et autres souvenirs aquacoles car il n’est pas dit que nous ayons le temps les derniers jours.
Nous arrivons à l’Hotel pour nous préparer ou nous devons faire les compte rendus par le biais de ce reportage.
A demain pour une nouvelle journée de sélection !