Aujourd’hui c’est sous une pluie battante que nous rejoignons notre premier Breeder.
La journée va être dense car pas mal de koï à trouver.
Chez Marudo nous espérons trouver un peu de doitsu karashigoï et de la koï voile qui plaît beaucoup en France.
Un seul en 50cm et il ne me plait pas. De beaux Chagoï en Ginrin sont là et n’attendent que moi qui n’ai pas forcément prévu d’en prendre. Un client m’en avait parlé donc au vue de la qualité je le contacte.
C’est finalement 2 koï qu’il prend.
Je pensais que la taille de ses koï indiquait qu’il s’agissait de Sansaï mais ce sont des Nisaï !
Les plus grands font quand même 70cm ! C’est gigantesque pour l’âge. Voilà de sacré femelles qui plus est. Le futur plus grand koï de votre bassin 😉
Dans l’euphorie je craque aussi et deux de plus rejoindront mes bassins de vente.
Cette année c’est du lourd !
La matinée est déjà bien entamée.
Nous nous empressons d’aller chez Izumiya car je n’ai toujours pas de karashigoï.
Quelques petits sujets sont dans un des bassins. Une fois les tarifs annoncés, la pêche peut commencer. J’ai une demande pour un Karashigoï pas forcément gros, et ceux là sont moitié moins chers que le budget que m’a annoncé mon client.
Cela lui laissera une belle enveloppe pour se faire plaisir sur un deuxième koï !
Pour compléter le bol je rajoute quelques poissons avec un super rapport taille prix ou une originalité.
Petite photo avec l’éleveur, la fin du voyage de sélection m’incite à fixer mes rencontres sur pellicule.
Il est déjà midi passé et il reste beaucoup à trouver.
Objectif Kohaku, mais pas n’importe quel pattern, c’est un Kohaku clown si possible avec le bout du museau rouge.
Nous voilà chez Marusey. Un peu par défaut car tous les autres sont fermé pour koï show.
Pour ne pas perdre notre temps nous lançons un tri dans un bassin pour trouver des spécimens à petit budget.
Nous allons trier un bon millier de koï pour ne garder qu’une vingtaine.
Quelques originalités avec un bol aux couleurs métallique, et un en wagoï plus classique.
Le temps de pêcher, trier et choisir, l’heure est venue d’aller à notre rendez vous fixé la veille.
C’est chez Isa que nous terminerons la journée, car je dois confirmer l’achat de deux Showa Nisaï de plus de 45cm et 50cm. Dernier contrôle des poissons, et poignée de main avec l’éleveur qui me permet de prendre quelques photos avec lui.
C’est un grand honneur que de rencontrer cet homme, à mes débuts dans ce métier, mes premiers achats de jumbo étaient justement 3 Showa de chez Isa, dont deux que je vois encore souvent.
Après l’avoir remercié, nous prenons le chemin de l’Hôtel pour entamer notre deuxième journée de travail, répondre aux mails et demandes de réservations.
Demain nous repartirons sur Tokyo, et comme je n’ai toujours pas trouvé le Kohaku que je me suis fixé comme objectif, je retarde mon départ de Niigata jusqu’au dernier moment pour trouver ce koï.